fbpx
Skip to main content
3 novembre 2022

Saboteurs internes : le flatteur et le fuyant

Bonjour à toutes et à tous,

On continue notre présentation des saboteurs internes avec les 2F, le flatteur et le fuyant :

Le flatteur fait beaucoup de compliments. Il vous complimente sur votre tenue, votre travail, votre voiture, sans toujours le penser profondément car c’est davantage un automatisme que quelque chose de réfléchi. Il le fait plus pour faire plaisir que parce qu’il le pense. Le flatteur, s’il le peut, offre des cadeaux, vous invite au restaurant, rend beaucoup service. Il donne beaucoup.

Mais ce ne sont pas des cadeaux totalement désintéressés. Il tient des comptes intérieurs. Même si vous ne lui avez rien demandé, il vous aide et fait même à votre place, mais il considère qu’au vu de ce qu’il donne, ce serait normal qu’il reçoive en échange d’une façon ou d’une autre. Et il est déçu et frustré quand cela n’arrive pas.

Il a souvent l’impression que les gens sont ingrats.

Il aimerait que les autres prennent soin de lui comme il prend soin d’eux.

Au quotidien, nous sommes dans le flatteur quand nous attendons que l’autre devine nos besoins, qu’il lise dans nos pensées, quand nous comptons les services que nous rendons et râlons intérieurement contre l’injustice et l’ingratitude des autres. Globalement, nous faisons passer nos besoins après ceux des autres.

Phrase de recentrage : « Un vrai cadeau n’attend rien en échange. Je prends soin de moi comme j’aimerais que les autres le fassent ».

Le fuyant est lié à la blessure de rejet que nous avons tous en nous, nous sommes tous un peu fuyants. Notre côté fuyant se manifeste quand nous n’avons pas envie de faire certaines expériences, parce que nous les jugeons potentiellement désagréables ou lorsque nous craignons d’être en désaccord avec quelqu’un parce que nous n’aimons pas le conflit.

Le fuyant est souvent dans le déni de ce qui ne va pas dans sa vie. Il se voile la face pour ne pas se confronter à la souffrance, aux émotions et potentiellement au rejet de l’autre.

Nous pouvons fuir toute notre vie sans nous en rendre compte le moins du monde !

Puisque l’objectif du fuyant, c’est aussi de nous cacher son existence.

Phrase de recentrage : « Qu’est-ce que je cherche à éviter ? Est-ce que je peux l’observer et l’accueillir en respirant dans mon cœur ? »

A suivre Les saboteurs : Le perfectionniste, la victime et le fuyant

Aller au contenu principal