Les 5 blessures primaires : Le rejet
Aujourd’hui, on continue notre petit tour des blessures avec la blessure d’abandon…
Bonjour les ami.e.s !
Voici une série de 5 articles sur nos blessures émotionnelles profondes…
J’ai créé le matériel que je vous offre ici pour débuter le programme Mission Originelle – Métamorphose.
Nous commençons cette métamorphose par une passionnante enquête sur nous-même au moyen de 2 tests exclusifs Mission Originelle qui vont nous permettre de déceler les blessures et les surprotecteurs (saboteurs internes) qui s’activent le plus dans notre quotidien.
C’est en général à ce moment-là que débutent les surprises, chaque jour qui passe nous offrant son lot de révélations insoupçonnées sur ce qui se joue en nous.
Dans ces 5 articles, je vous donne des clés précieuses pour que vous puissiez commencer à reconnaître quels sont les blessures qui sont le plus actives dans votre quotidien…
Mais attention au piège ! On a souvent tendance à penser que si on perçoit ce qui se joue alors, le travail est terminé.
En réalité, ce n’est que la 1ère étape du travail.
C’est l’étape de l’observation/prise de conscience.
Viennent ensuite les étapes de l’acceptation, de la libération/transformation des émotions refoulées profondes qui sont corrélées à cette blessure et enfin, l’étape de l’intégration.
Pourquoi le travail effectué avec Mission Originelle est unique ?
Pour de nombreuses raisons mais entre autres parcequ’il inclut une reprogrammation des structures avec les fréquences source.
Par exemple, pour pacifier la blessure de rejet, on travaillera avec la fréquence source de l’estime de soi.
Contrairement aux méthodes de libération émotionnelle classiques, on va remettre la bonne information dans l’inconscient après avoir transformé l’émotion refoulée qui induisait les comportements dysfonctionnels.
Et on va venir vérifier dans le niveau comportemental si l’information a bien été intégrée.
C’est cet aller-retour permanent entre les 3 niveaux de la réalité (comportemental, émotionnel/énergétique et fondamental/source) qui rend possible une réelle métamorphose en 2 mois seulement…
Pour mieux comprendre comment cette méthode peut transformer toute votre réalité, je vous invite à participer à ma masterclass gratuite : Mission Originelle Express’
Voici maintenant quelques mots sur la blessure de rejet, voyez à quel endroit cela résonne en vous et dans quel domaine de votre vie, votre blessure de rejet est la plus active. Gardez à l’esprit que la blessure de rejet est aussi celle du déni donc c’est la plus difficile à repérer dans notre réalité !
Nous la portons tous et toutes. Dans cet article, je vous donne les caractéristiques d’une blessure de rejet très active mais en réalité, à chaque fois que nous avons envie de fuir parcequ’une situation est inconfortable pour nous, à chaque fois que nous n’osons pas parler aux autres de peur de les blesser, ou que nous essayons de ne faire que les choses qui nous passionnent, c’est notre blessure de rejet qui est active…
Les mécanismes de protection liés au rejet sont la fuite et le déni…
On fait l’autruche, on ne veut pas voir qu’on s’échappe et finalement on retrouve le même problème quelques temps plus tard dans une situation à peine différente.
Comment s’en sortir ?
En acceptant que nous sommes blessés, en osant accepter de voir tous ces moments où nous avons fui. C’est un premier pas vers nous-même…et c’est le début du travail de pacification de nos blessures…

Nom de la blessure : Rejet
Quand sa blessure se réactive, le rejeté met peut-être en place les surprotecteurs suivants (ou d’autres) :
Fuyant (dès qu’une situation réactive la blessure), hyperformant (uniquement quand l’activité lui plaît vraiment), hyperactif (comme moyen de fuite), contrôlant (pour pouvoir fuir un conflit plus rapidement).
Justification subconsciente de l’ego à cette occasion :
• Fuyant : « Si je m’écarte du monde ou de la personne qui me rejette, je ne sentirai plus ce rejet ».
• Hyperperformant : « Si je suis suffisamment performant.e, les autres m’aimeront et ne me rejetteront plus ».
• Hyperactif : « Si je suis suffisamment actif/ve, je pourrais oublier que je me sens nul.le et sans valeur ».
A quels moments le rejeté peut-il sentir à nouveau rejeté ou rejeter les autres ?
Tout le monde souffre de la blessure de rejet à un degré plus ou moins important. Mais peu de gens en sont conscients…
Nous ressentirons tous cette blessure de rejet à un moment ou à un autre de notre évolution.
Plutôt qu’une sensation de rejet, le rejeté peut avoir l’impression de ne pas être à sa place ou même de ne pas trouver sa place du tout. C’est tout à fait logique puisqu’il a rejeté ce monde au moment où il s’est senti rejeté pour la première fois.
Par peur de se faire rejeter, le rejeté préfère prendre les devants pour éviter de souffrir et s’écarter de lui-même de tout ce qui pourrait lui faire ressentir du rejet de sa personne à nouveau. Le rejeté va donc tenter de s’échapper, physiquement ou intérieurement, dès qu’il ressent la moindre émotion désagréable.
C’est, au départ, totalement inconscient. Le rejeté va par exemple, quitter la pièce en plein échange, pour aller aux toilettes, chercher de l’eau, faire autre chose, mettant ainsi implicitement un terme à l’échange. Ou alors, il va regarder son téléphone pendant qu’on lui parle, être distrait.
Quand une relation amoureuse ou même une relation thérapeutique, va devenir profonde et ainsi mettre en péril l’histoire qu’il se raconte sur lui-même, il va mettre fin à la relation, arrêter de voir la personne.
D’une certaine façon, il rejette donc les autres en les privant d’une relation profonde avec lui. Le rejeté a une peur panique de ne pas être aimé pour ce qu’il est vraiment. Il évite donc toute situation qui pourrait lui faire ressentir cela. Mais en même temps, il ne sait pas lui-même qui il est puisqu’il rejette ses émotions.
Comme il fuit en permanence, il ne va quasiment jamais ressentir consciemment ce rejet mais il se rejette lui-même en ne s’autorisant pas à entrer en interaction profonde avec son monde émotionnel, avec les autres et avec son environnement en général. Il se punit en se mettant lui-même à l’écart de la vie. Et il en souffre plus ou moins consciemment.
Il supporte très difficilement la moindre critique qu’il assimile immédiatement à un jugement de sa valeur. Dès qu’une discussion devient un peu confrontante, il a envie de quitter la pièce, même s’il ne le fait pas toujours, bienséance oblige.
Pour éviter de ressentir l’anxiété lié à son refoulement émotionnel très important, là encore il peut fuir en utilisant des drogues ou d’autres dérivatifs tels que le travail ou les écrans.
Quand il participe à des événements de groupe, le rejeté peut partir de façon précipitée sans prévenir personne, s’il ne se sent pas à sa place. Il déteste les adieux qui s’éternisent et il coupe facilement les liens avec les gens qu’il connaît. Il préfère cela à une distension des liens qui pourraient le faire se sentir rejeté.
En couple, il évite les conflits et peut même laisser des situations s’envenimer à cause de son déni. Il se justifie en disant qu’il a peur de blesser les autres en leur disant leurs 4 vérités. Il pense que rien de bon ne peut émerger d’un conflit. Il confond conflit et désaccord. Il est à l’initiative des ruptures amoureuses et d’ailleurs il quitte ses partenaires à la moindre difficulté, toujours pour éviter de se sentir rejeté. Il est capable de passer de l’amour à la haine en peu de temps car ce qu’il ressent n’est pas réellement un amour profond.
Il a tendance à se voiler la face pour éviter d’avoir à traiter les situations problématiques qui pourraient réactiver chez lui cette blessure de rejet.
Au niveau sexuel, à moins que sa blessure de rejet soit déjà bien pacifiée, le rejeté a beaucoup de mal à se sentir en lien avec l’autre et s’évade facilement de son corps physique. Il peut se sentir rejeté par son/sa conjoint.e, rejeter la sexualité en bloc, ou rejeter lui-même son partenaire. D’une façon générale, il n’est pas très intéressé par la sexualité car il n’apprécie pas vraiment les relations profondes avec les autres.
Au travail ou dans la vie en général, il est très discret, effacé, c’est quelqu’un qu’on ne remarque pas. Il ne donne pas son opinion même s’il en a une car il pense qu’il n’est pas intéressant. Il a peur de déranger et s’il a des enfants, il a peur que ses enfants dérangent les autres (ce qui pourrait l’amener à se faire rejeter). Lorsqu’il reçoit beaucoup d’attention, il ne sait pas vraiment quoi faire.
D’une façon générale, il a du mal à nouer des relations profondes avec les autres humains.
A force de se protéger d’un éventuel rejet, il ne vit plus, il vit à côté du monde, sans y participer vraiment. Il peut parfois avoir l’impression, même en pleine nature ou au milieu d’un groupe, d’être totalement déconnecté de son environnement, seul, à part, comme posé à côté du décor. Il se sent souvent incompris, il a envie de s’isoler mais ne sent pas forcément bien quand il est seul. Il peut être sujet à des crises d’angoisse, de panique.
En pacifiant sa blessure, il va réintégrer sa place dans la vraie vie, accueillir sa peur de la séparation et créer de vraies relations avec les autres. Il va découvrir son chemin de vie et vivre pleinement ancré dans le monde matériel.
Pour cela, il va devoir arrêter de se rejeter, c’est-à-dire apprendre à s’aimer. S’accepter comme il est, et reconnaître son droit d’exister.
La suite au prochain épisode avec la blessure d’abandon…