fbpx
Skip to main content
7 décembre 2022

La blessure d’injustice

Hello les ami.e.s !

Aujourd’hui, je vous présente en quelques phrases la blessure d’injustice…

Nom de la blessure : Injustice

Quand sa blessure se réactive, celui qui porte la blessure d’injustice met peut-être en place les surprotecteurs suivants (ou d’autres) :

Perfectionniste (en pensant que la perfection est une forme de justice et de justesse), hyper rationnel (entraîné par la rigidité qui nécessite la mise à l’écart des émotions), hyperactif (pour ne pas ressentir d’émotions), hyperperformant (mais une performance mécanique).

Raisonnement subconscient de l’ego à cette occasion :

  • Perfectionniste : « Si je fais tout parfaitement, le résultat sera forcément juste »
  • Hyper rationnel : « Les émotions empêchent le raisonnement et conduisent à des décisions stupides »
  • Hyperactif : « Le travail c’est la santé ! »
  • Hyper performant : « En étant performant.e, je peux contrôler les choses et les rendre plus justes »

A quels moments celui qui ressent la blessure d’injustice peut-il ressentir de l’injustice ou que l’on ne se conduit pas de façon juste avec lui ?

Être juste, c’est se comporter avec justesse et alignement et cela nécessite d’être à l’écoute de tout ce qui nous constitue et notamment de notre intuition. Elle est le canal par lequel s’exprime notre personnalité fondamentale.

Le comportement de l’enfant, avant qu’il soit blessé, est profondément juste. Mais l’adulte, le plus souvent, est plus ou moins coupé de ses émotions et de son intuition. Il n’est donc pas à même de comprendre ses propres besoins fondamentaux et encore moins ceux l’enfant. C’est cette injustesse de l’homme mais également du monde dans lequel nous vivons, car il est à notre image, que l’enfant va ressentir et qui va provoquer cette blessure d’injustice.

L’homme est incapable d’agir de façon juste tant qu’il n’agit pas à partir de sa personnalité fondamentale.

En réaction à cette première blessure, l’enfant, pour ne pas la ressentir à nouveau et parce que l’adulte lui a fait ressentir que les émotions n’étaient pas quelque chose de bon, va lui-même se couper de ses émotions et entrer dans une forme de rigidité et d’insensibilité émotionnelle.

Cette insensibilité est quelque part nécessaire car si nous devions souffrir intensément à chaque fois que quelque chose n’est pas juste dans ce monde, ce ne serait évidemment pas tenable. Mais elle devrait être temporaire, le temps que nous devenions suffisamment mature pour pouvoir gérer cela.

Celui qui porte la blessure d’injustice n’est donc pas juste avec lui-même, en ce sens qu’il écarte ses émotions, qu’il considère comme secondaires.

Pourtant elles sont fondamentales au début de notre évolution car ce sont elles qui nous permettent de reconnaître nos besoins et de les nourrir. Et c’est en nourrissant nos besoins que nous pouvons être juste avec les autres et les aider eux aussi à reconnaître leurs émotions et leurs besoins.

Pour être juste à nouveau avec lui-même et avec les autres, celui qui porte la blessure d’injustice doit donc se reconnecter à son intuition et à sa sensibilité émotionnelle progressivement.

Il doit lâcher l’hyper rationalisation et le perfectionnisme pour faire confiance à ses ressentis et à sa personnalité fondamentale pour le guider sur le chemin de la vie.

Apprendre à écouter ce qu’il ressent et pas forcément ce que la logique et la société lui dicte.

Retrouver l’accès à la partie sage en lui, qui sait, à pour réactiver son pouvoir personnel.

Suite au prochain épisode avec la blessure d’humiliation

Aller au contenu principal