La carte des niveaux de conscience d’Hawkins : mon interprétation
David Hawkins, en plus d’être un être éveillé, est un physicien qui a passé sa vie à étudier la conscience humaine.
Il a découvert, entre autres, que chaque être humain émet une Fréquence vibratoire qui correspond à ce qu’il vit intérieurement, c’est-à-dire à ce qu’il ressent comme émotions.
Les émotions que nous générons sont directement reliées à notre niveau de conscience puisqu’elles dépendent de la perception que nous avons de chaque situation.
Ce n’est pas un événement ou une situation qui nous fait souffrir, c’est la perception que nous en avons.
Donc plus notre conscience s’élève et plus nous sommes heureux car nous générons de moins en moins de souffrances, quoi qu’il puisse nous arriver.
Lors de notre cycle d’incarnation terrestre, nous allons nous incarner plusieurs centaines de fois et gravir les échelons peu à peu.
Nous pourrions dire que nous évoluons de vie en vie même si ce n’est pas parfaitement exact car la notion de temps linéaire n’existe que sur Terre.
Ainsi, même si c’est un concept complexe à comprendre, nos vies ne sont pas antérieures ou ultérieures mais plutôt simultanées.
Mais si pour simplifier, nous reprenons ce concept de vies successives, alors nous passerons par tous les stades avant de terminer notre cycle d’incarnation terrestre.
Il y a donc de jeunes âmes, qui ont peu de vies terrestres “derrière” elles et les vieilles âmes qui ont des heures de vol au compteur…
Lors d’une vie terrestre, certains êtres humains évoluent peu, restant sur le même niveau de conscience ou presque toute leur vie, tandis que d’autres gravissent plusieurs étapes.
Nous évoluons beaucoup plus rapidement qu’avant grâce à la montée de la fréquence vibratoire de la Terre (la résonance de Schumann).
David Hawkins a mesuré la fréquence vibratoire de milliers de personnes d’âge et de niveaux sociaux divers sur 3 continents pendant plusieurs années.
À partir de son intuition et de ses résultats empiriques, il a créé cette échelle de niveau de conscience qui décrit l’évolution de la conscience humaine.

-> Regardez la vidéo « Analyse de la carte des niveaux de conscience d’Hawkins » en cliquant sur ce lien : Vidéo
Où en sommes-nous ?
On peut analyser cette carte à partir de plusieurs angles.
Premièrement, elle permet de nous situer dans notre propre évolution.
Pour savoir dans quel palier vous vous situez, vous pouvez vous baser sur plusieurs choses.
Le plus simple est peut-être de vous baser sur votre vision de la vie… Vous paraît-elle la majeure partie du temps vivable, satisfaisante, pleine d’espoir, harmonieuse ou pleine de sens?
Vous pouvez aussi vous baser sur l’émotion, le sentiment que vous ressentez le plus souvent dans votre vie.
Bien sûr, nous ne restons pas toujours au même niveau vibratoire.
Nous oscillons entre plusieurs niveaux.
Et cela peut arriver que nous retombions très bas suite à un événement difficile ou que nous montions très haut un instant de grâce mais en général nous oscillons entre 2 ou 3 paliers.
Sur cette carte, vous pouvez aussi découvrir les processus évolutifs et involutifs liés à chaque niveau.
Et enfin, vous pouvez vous rendre compte que le niveau de bonheur que vit l’humain est directement proportionnel à son niveau d’évolution.
Pour vous permettre de vous situer plus facilement, je vais dire quelques mots sur chacun des paliers de cette carte.
Sachez que ce que je vais vous dire est mon interprétation personnelle de cette carte et non pas du copier coller de ce que vous pouvez trouver sur internet.
J’ai fait quelques recherches et j’ai trouvé beaucoup d’interprétations qui me semblent fausses surtout à partir des niveaux 200.
Il faut comprendre qu’on ne peut pas expliquer de façon pertinente un niveau qu’on n’a pas parcouru soi-même.
C’est pourquoi je vous invite à utiliser votre discernement si vous trouvez des choses sur ce sujet sur le net.
Comprendre chaque niveau de conscience
Les 4 premiers paliers sont inclus dans la 1e phase, la phase de négativité et de passivité.
Cerla signifie que non seulement la vie est dure mais qu’on est en plus incapable de s’en sortir car complètement passifs, comme paralysés.
Plus on est dans le rouge, plus on se rapproche de la mort.
Dans les 8 premiers paliers, la négativité l’emporte, l’ego est roi et la connexion à l’âme inexistante.
On fait du yo yo émotionnel +++, incapable de se centrer.
On est dans ce qu’on appelle le triangle de Karpmann, le triangle Bourreau victime Sauveur.
On passe de l’un à l’autre de ces rôles, on accuse le reste de l’univers de nos difficultés et on pense que la vie nous persécute.
Intéressant donc de voir que les 4 premiers paliers sont passifs, ils correspondent à l’état nerveux dorsal parasympathique et au figement.
On est comme paralysés, apathiques, abattus. On a des pensées suicidaires ou morbides.
Dans ces 4 étapes, on est comme déconnectés de la réalité, comme dans un brouillard, un flottement, la vie est comme un grand vide, on a envie de disparaître. On est comme en retrait de la vie.
On ressent de la honte, de la haine de Soi, puis de la culpabilité et du désespoir…
Tandis que dans les 4 étapes suivantes qui correspondent à la phase de “négativité et action”, les émotions associées sont la peur, le désir, la colère et l’orgueil.
On sort de la passivité et on commence à agir pour s’en sortir.
On ressent d’abord principalement de la peur. Avoir peur, c’est déjà être plus vivant que lorsqu’on est anesthésié comme précédemment.
A ce moment-là, si on arrive à identifier nos peurs, va surgir le désir. C’est l’étape suivante.
On va se demander de quoi on a envie, ce qu’on voudrait avoir. Une maison, de l’argent, un travail.
Et comme on n’arrive pas encore à l’avoir, alors on peut ressentir de l’avidité, de la jalousie, de l’envie.
On se dit que “si on avait ça ou ça, alors on serait heureux”.
A partir de ce désir non assouvi ou d’un sentiment d’injustice, surgit la colère.
La phrase qui correspond à cet état et cette émotion de colère est “ça ne devrait pas être comme ça”.
La colère est une étape importante dans le processus d’évolution.
C’est elle qui nous met en mouvement pour changer les choses et passer à l’action pour obtenir ce qu’on veut ou rétablir ce qu’on estime être juste.
Mais comme on agit encore à partir de nos blessures et des émotions comme la colère ou la peur, on manifeste des situations difficiles qui engendrent à nouveau des émotions comme la déception, le sentiment d’injustice, la frustration ou l’envie de vengeance.
C’est un cercle vicieux qui nous met parfois encore plus en colère.
Et puis quand on a suffisamment agi pour réaliser une partie de nos désirs, s’installe l’étape suivante qui est l’orgueil.
L’orgueil survient quand on a l’impression d’avoir réussi quelque chose et d’être arrivé.
Typiquement, dans notre société occidentale, l’orgueil peut survenir quand on a l’impression d’avoir réussi professionnellement, ou d’avoir coché les cases de la réussite matérielle classique, maison chien, femme, enfants.
C’est aussi dans cette étape qu’on se rend compte que ça ne suffit pas.
Qu’il en faut toujours plus.
Cette étape correspond à l’état sympathique de notre système nerveux.
Il nous en faut toujours plus pour être heureux.
On est accro à la dopamine, qui récompense brièvement nos réussites matérielles.
On est insatiable.
Notre vanité est en fait l’autre face d’un manque de confiance en nous véritable, d’un manque d’amour de nous-mêmes.
C’est aussi dans cette phase qu’on peut faire une petite dépression ou un burn out, quand on se rend compte qu’on est toujours malheureux alors qu’on a tout théoriquement pour être heureux.
Et c’est là que ça devient intéressant parce que c’est à la fin de cette étape d’orgueil que notre âme va nous faire un premier appel du pied.
On va se rendre compte qu’on est loin finalement de ce qu’on aurait voulu être.
On va se rendre compte qu’il ne suffit pas d’avoir ou de faire pour être heureux.
Que pour être vraiment heureux, il faut être soi-même…

Commence alors la 3e phase de l’évolution, nommée sur ce tableau, “Positivité et dualité”.
Positivité parce qu’on sort de cette souffrance extrême des 2 premières phases, la vie devient vivable et de plus en plus satisfaisante mais on est encore dans la dualité, on voit encore le monde à partir de notre ego.
On entre alors tout d’abord dans le niveau du courage.
Dans cette phase, il en faut du courage parce qu’on se rend compte qu’en réalité, on n’est pas du tout arrivés et on réalise qu’il va falloir se mettre au travail avant de découvrir qui on est vraiment.
Mais c’est aussi dans cette phase qu’on sort des rôles de Victime et de Bourreau.
Ou du moins, on ne s’identifie plus complètement, plus de façon permanente.
On prend de plus en plus conscience qu’on est responsable de notre réalité.
On peut encore être dans le sauveur dans cette phase de 200 à 500 mais on va en avoir conscience plus rapidement qu’avant quand on se place dans cette posture.
En fait, dans cette phase, on commence à prendre la responsabilité de notre vie.
On comprend que chacun de nos choix implique des conséquences et que notre présent n’est que la somme de nos choix passés, conscients et inconscients.
Il y a encore de l’ego dans cette phase bien sûr mais on commence dès la phase de courage à avoir envie de nous améliorer, à ressentir le besoin profond de travailler sur nous.
On se prend alors en main et on décide de partir à la découverte de Soi.
Un certain nombre d’entre vous m’ont rencontrée dans cette phase-là, après avoir tapé du pied au fond de la piscine, souvent après un événement qui les a réveillés : rupture, maladie, changement de voie professionnelle, burn out ou dépression.
Cette étape est aussi celle du courage car on lutte encore beaucoup.
On a très souvent l’impression que le ciel nous tombe sur la tête.
Et c’est normal parce que souvent, notre âme a dû nous mettre à l’arrêt pour nous aider à sortir de notre grande illusion.
Et cette étape est donc souvent douloureuse et nous demande du courage car elle nous impose de lâcher tout ce qu’on croyait savoir sur la vie et sur nous-mêmes pour accepter qu’en réalité, on ne savait pas grand chose…
Cette étape demande donc aussi de l’humilité.
C’est une étape de prise de conscience mais pas encore le temps de passage à l’action, qui survient en général juste après, quand on arrive au niveau de la neutralité.
Dans ce niveau, on peut tomber dans le piège du développement personnel de surface et penser qu’il suffit de comprendre qu’on a vécu des traumas et de les découvrir pour s’en libérer.
A ce niveau, on est prêt à commencer le travail de pacification de ses blessures.
On comprend que pour être plus heureux, on ne va pas pouvoir faire l’économie de libérer son enfant intérieur et les traumatismes du passé.
On comprend aussi qu’il ne suffit pas de comprendre ce qui s’est passé mais qu’il faut aussi les transmuter profondément en libérant les émotions associées qu’on a vécues et qui sont toujours coincées dans notre inconscient.
Dans cette étape, on pacifie 80% de nos blessures émotionnelles d’enfance.
On réalise que nos blessures et les émotions associées se plaçaient entre nous et notre âme et que le fait de les libérer non seulement nous rend de plus en plus léger, joyeux et heureux mais qu’en plus, cela nous permet d’entendre de mieux en mieux les messages de notre âme.
Cette phase est pour moi la plus importante de notre développement personnel.
La plupart des gens s’arrêtent avant.
Parce que leur ego les empêche d’y parvenir par peur des émotions qu’il va falloir rencontrer à nouveau pour les libérer…
Pour pouvoir entrer dans cette étape, il va falloir se jeter dans le vide et se faire confiance, ce qui est une grande étape.
Quand on travaille ses traumatismes d’enfance et les émotions associées, on se reconnecte pendant un moment à ces basses fréquences avant de s’en libérer. C’est une étape indispensable bien qu’inconfortable.
Bien sûr, les ressentis seront très atténués, on ne revit pas la terreur et la honte de notre enfance, tout simplement parce que notre système émotionnel n’est plus celui qu’il était et qu’il ne s’agit que d’une reconnexion rapide à cette fréquence basse le temps de reconnaître la souffrance de notre enfant intérieur. Dès que cette étape est pleinement intégrée, la libération définitive peut avoir lieu.
Malheureusement, de nombreuses personnes s’arrêtent après avoir commencé leur pacification mais ne la terminent pas.
Par exemple, ils font des stages de libération émotionnelle et touchent à leurs blessures un moment mais ne vont pas jusqu’au bout du travail.
Ils ont d’abord l’impression d’avoir terminé le travail mais des mois ou des années plus tard, se rendent compte que ce n’était qu’une illusion et que ce n’était que le début de leur pacification.

Nous poursuivons alors leur pacification ensemble.
Cette libération émotionnelle se poursuit dans le niveau suivant, nommé Volonté.
Dans cette phase, on commence à ressentir les effets de la libération émotionnelle commencée et on se sent plus joyeux, plus léger, on ressent les résultats du travail de transformation qui est le nôtre.
On se sent optimiste et pleinement engagé dans notre processus évolutif.
La vie nous paraît pleine d’espoir.
C’est aussi le niveau dans lequel on devient capable de manifester notre réalité consciemment par nos pensées. C’est le processus d’intention, de manifestation.
Sachez que 10% de l’humanité seulement atteint cette phase de développement dans sa vie donc c’est déjà un niveau de développement élevé.
David Hawkins a déterminé que l’humanité avait dernièrement dépassé le niveau 200, on est à 209 après être restée longtemps sous le niveau du courage et de la transformation, au niveau de l’orgueil.
C’est très positif, cela signifie que la majorité des humains commence à sortir de la négativité pour entrer dans une phase de transformation.
Et donc 10% seulement atteignent le niveau 310.
Mais continuons notre ascension évolutive.
Le niveau évolutif suivant c’est celui de l’Acceptation.
Pour moi, il correspond à la pacification de notre couche profonde de la Blessure de rejet.
C’est-à-dire celle qui correspond à la perception profonde de notre valeur.
Parcequ’il y a une part de nous très enfouie qui pense que nous n’avons pas de valeur et que nous ne sommes pas à la hauteur.
Ma conviction est que cette couche profonde de la blessure de rejet, qui se forme dès notre gestation, ne peut pas être pacifiée avant d’être arrivé à ce niveau de conscience.
A ce niveau, on se pardonne soi-même pour la souffrance qu’on s’est infligée depuis notre naissance et qu’on a infligée aux autres. Et on prend conscience de notre valeur infinie.
C’est à ce niveau qu’on peut arriver à notre pleine réalisation à mon sens.

Car sans connaître notre véritable valeur, comment oser incarner notre essence Originelle?
On traverse à ce moment-là le processus de Transcendance.
C’est à dire qu’on renaît littéralement à nous-mêmes en découvrant qui on est vraiment et en lâchant les rôles auxquels on s’identifie auparavant.
Et dans le même temps, on se rend compte qu’au-delà de notre pouvoir de manifestation, la force agissante de la vie nous amène toujours exactement au bon endroit si on arrête de vouloir pousser et forcer et qu’on se laisse guider par le flux.
On commence à sortir du “Je crée ma réalité par ma volonté” pour entrer dans le “Tout est juste et j’ai toute confiance dans la vie et ce qu’elle m’apporte”.
La dernière étape de la phase “Positivité et dualité” se nomme Raison.
Dans cette phase, on possède une compréhension globale du fonctionnement de l’être humain et de l’univers.
Notre conscience nous permet d’avoir une compréhension à la fois plus fine et plus profonde des mécanismes qui créent notre réalité mais aussi de comprendre que celle-ci n’est qu’une pièce de théâtre destinée à nous permettre de lâcher progressivement l’identification à l’ego.
Dans ce niveau, on comprend tous les jeux de l’ego, de la dualité et comme on dissèque ses rouages, c’est la dernière étape avant de pouvoir en devenir l’observateur permanent sans s’y identifier.
Ce niveau est une transition vers la phase suivante nommée “Positivité et unité”.
Unité parce qu’on sort de l’identification à notre ego puisqu’on a pacifié profondément nos blessures.
Notre âme prend les commandes de notre vie et on commence à penser et à agir quasiment uniquement à partir de notre cœur.
On commence à vivre dans le cœur.
De plus, dans cette nouvelle phase, on sort de la volonté et de l’ambition personnelle pour entrer dans le travail collectif de l’humanité.
Notre vie se dédie au collectif et à son évolution.
Dans la 1e étape de cette avant-dernière phase, nommée Amour, on ressent profondément qu’on fait partie d’un tout.
On ressent de l’Amour pour chaque être humain et pour chaque élément du monde et on ressent en retour l’Amour que nous envoie à chaque instant chaque élément du monde.
L’émotion que l’on ressent le plus souvent est l’émerveillement ( c’est noté Révérence dans le tableau mais en français, ça ne se dit pas trop).
On s’émerveille devant la beauté, devant la magie de la vie qui nous amène d’un point A à un point B en nous faisant comprendre tant de choses sur le chemin.
On s’émeut devant la résilience de l’être humain, devant sa capacité à se transformer et aider l’humanité à grandir.
La vie ne nous semble pas seulement pleine de sens comme dans le niveau précédent mais on ressent profondément qu’elle nous soutient à chaque instant et qu’elle crée, en lien avec notre âme, des situations évolutives pour nous aider à grandir chaque jour.
Dans ce niveau, l’émotion la plus souvent éprouvée est l’émerveillement mais pour autant, l’Amour ressenti n’est pas encore inconditionnel de façon permanente.
Il s’installe progressivement de façon de plus en plus présente mais les allers retours vers la phase précédente sont encore nombreux.
Au niveau suivant, l’Amour devient inconditionnel et donc beaucoup plus stable et profond, sans conditions.
A ce stade, le niveau de bonheur est presque total.
Je ne vous parlerai pas des niveaux suivants car je ne les ai pas expérimentés de façon stable.
L’éveil spirituel se situe entre 600 et 700 sur cette échelle, il concerne quelques milliers de personnes dans le monde.
Le niveau Avatar, à 1000, concerne Jésus et Bouddha.
/
-> Si vous avez envie d’en savoir plus, je vous invite à rejoindre mon groupe WhatsApp
en cliquant sur ce lien : Groupe WhatsApp
J’y partage régulièrement des vocaux inspirants et relatifs aux processus d’évolution humaine.
-> Et si vous souhaitez savoir où vous vous situez sur cette carte, à quelle étape de votre évolution vous êtes rendus, prenez un rendez vous avec moi, j’en parle volontiers avec vous lors d’un échange gratuit de cœur à cœur…