Saboteur interne : Notre juge intérieur
Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui, je commence les présentations des sous-personnalités qui cohabitent en chacun.e de nous :
Prenez un papier et un stylo pour noter si des prises de conscience émergent.
Notez ce qui vous fait réagir. Ceux que vous reconnaissez déjà en vous.
Je vais également vous donner une phrase de recentrage pour chaque profil, pour vous aider à transcender ces sous-personnalités. Vous pouvez la dire quand vous sentez que cette sous-personnalité pointe le bout de son nez mais vous pouvez aussi trouver vos propres phrases de recentrage.
A noter que dans les phrases de recentrage, je parle de respirer par le cœur. Il s’agit de la respiration cardio-centrée utilisée notamment dans les méthodes de cohérence cardiaque.
Ces sous-personnalités sont au nombre de 10…
D’abord, il y a le juge.
Celui-ci pourrait avoir l’air facile à reconnaître, mais en fait il est vraiment sournois car il peut être subtil et surtout il se trouve toujours de bonnes raisons pour juger.
Est-ce que vous visualisez ce genre de situations où vous êtes en train d’émettre un jugement, et une petite voix en vous dit que vous ne devriez pas le faire.
Le juge peut alors arriver par derrière et brouiller les pistes en vous disant « oui mais là ce n’est pas vraiment un jugement, c’est juste une opinion, pour te protéger, parce que sinon tu vas te faire avoir. Ce n’est pas pour juger, c’est pour te protéger ».
En réalité, pour ne pas se faire manipuler par les autres, il nous faut utiliser notre discernement et celui-ci ne s’accompagne pas forcément d’un jugement.
Vous voyez la différence ?
Imaginons un ami qui veut vous emprunter de l’argent pour la 4e fois alors qu’il ne vous a toujours pas rendu celui qu’il vous devait les 3 premières fois.
Juger, c’est penser qu’il faut se protéger, se mettre sur la défensive et donc émettre des pensées jugeantes sur lui, comme le fait qu’il ne soit pas responsable, qu’on ne puisse pas compter sur lui, que ce n’est pas un véritable ami, etc…
Agir avec discernement dans cette situation, c’est rester ouvert, respirer dans son cœur et sentir ce qui est juste pour nous lorsque nous sommes dans notre intégrité.
Sans nous énerver, sans étiqueter la situation comme bonne ou mauvaise ou juger cet ami. C’est juste une expérience que vous faîtes ensemble.
Agir avec intégrité à ce moment-là peut permettre d’éviter les jugements. Agir avec intégrité, c’est exprimer nos émotions et nos besoins à cet ami et voir ce qui ressort de cet échange avant de prendre une décision. C’est peut-être dire OUI ou peut-être dire NON, prendre une décision en connaissance de cause mais en restant connecté au cœur et à notre personnalité fondamentale.
Travailler sur son juge intérieur, c’est comprendre que nous n’avons pas à décider de ce qui est bien ou mal et qu’en étiquetant en permanence les situations ou les comportements des autres, nous nous exposons à être malheureux la plupart du temps, car la vie ne répondra pas toujours aux attentes de notre mental.
A noter que l’excès d’estime de soi est juste l’autre facette du manque d’estime de soi. Les 2 correspondent à un jugement que l’on porte sur soi et vont en général ensemble, nous les alternons. Aucune des deux ne nous fait du bien.
La vérité, c’est que ce qui nous fait du bien, c’est de comprendre et d’intégrer profondément que nous n’avons pas à plaire à qui que ce soit et même pas à notre ego. Nous sommes comme nous sommes, nous faisons de notre mieux, nous progressons chaque jour et c’est parfait comme ça.
Une phrase pour nous aider quand le juge arrive pourrait être : « C’est juste une expérience ».
A suivre Les saboteurs Partie 2/4 : les 4 hyper profils …